Guiro, tout savoir sur cette percussion latine

Connu comme un instrument lié à Cuba et Porto Rico, le güiro viendra de plusieurs sources. Les experts ont souligné son existence dans la culture bantoue de la nation centrafricaine. Toutefois, les historiographes ont également remarqué que cet instrument est utilisé par les Amérindiens. Ils en ont découvert des traces en Equateur, particulièrement entre les Quechas et les Métis. Il existe plusieurs instruments qui disposent le même fonctionnement en Amérique du Sud.

Le güiro : de quoi s’agit-il ?

Le Guiro est un instrument en forme de poisson classé dans la catégorie des percussions. Les experts le classent également comme un idiophone. Cette particularité signifie que le son est produit directement par le corps, et non par un autre matériau, comme la peau ou les cordes. Il se reconnaît par ces 2 trous. Ils sont utilisés pour faciliter la préhension, et le joueur passe ses deux doigts, le pouce et le majeur. Sa partie supérieure agit comme un haut-parleur pour amplifier le son.

Le güiro : de l’artisanat exquis

Le Guiro est un matériel fabriqué en bois de qualité pour pouvoir émettre un son harmonieux. Généralement, il est conçu à partir de deux manières dont la première consiste à déterrer une gourde. C’est pour cela qu’il est appelé calabazo dans certains pays et régions. La deuxième technique de fabrication n'est pas d'utiliser des gourdes, mais d'utiliser les fragments de bois comme matière première. Cette percussion mesure généralement entre 20 à 30 cm. Puis, les artisans vont personnaliser le corps de l’instrument avec quelques rainures et ils le peignent pour offrir une variété de couleurs. Ils sont reconnus pour leur qualité de finition et leur forme bien sculptée et bien précise.

Une percussion à son original

Le bruit est obtenu à partir du grattage de l’instrument. Certains joueurs se servent d’un bâton en bois spécialement conçus pour l'occasion et ses compétences sont uniques. Des dispositifs semblables à des peignes sont utilisés dans d'autres pays et de nombreuses dents éraflent l'instrument. Le Guiro est tenu dans la main gauche tandis que le bâton est utilisé par celle de la droite. Au fur et à mesure que les joueurs accélèrent leur rythme de sa main, l’instrument devient plus sensible. Par contre, quand ça ralentit, le son devient plus sérieux. Le changement de rythme permet de marquer certaines séquences. C’est-à-dire, de sa manipulation dépendra la gravité du son. L'alternance du ralenti et de l'accéléré permet d'accentuer certaines notes et les aigus sont des accents.

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